Le récit fantastique occidental moderne apparaît comme la propédeutique la plus certaine de la reconnaissance et de la représentation du familier et de l’ordinaire. Celles-ci ne sont jamais assurées, non pas parce qu’elles seraient placées sous le risque de l’étrange ou de l’irréel, mais parce que dire le sujet humain, le réel et l’ordinaire est un exercice paradoxal dont le récit fantastique montre les données constitutives et les limites — au regard du langage, du monde et de l’homme même.