On se propose d’une part de montrer les traits marquants du fantastique à la française qui, chez Balzac rivalisant avec Hoffmann, privilégie le dépaysement culturel, d’autre part d’analyser la démarche ironique balzacienne qui vise, par le pastiche stylistique, le pathétique musical de l’opéra romantique. L’espace scénique constitue alors l’encadrement fictionnel permettant à l’auteur de dénoncer les prétentions métaphysiques de la musique.