Dans cet entretien le poète algérien Hocine Tandjaoui nous raconte sa participation aux mouvements artistiques et politiques algériens des années 1960. C’est une histoire de l’underground algérien qu’il nous conte, d’une jeunesse qui n’a pas été dupée par le coup d’état de Boumediene et qui, bercée à l’idéal révolutionnaire, refusait d’accepter que l’indépendance algérienne confisquée par le pouvoir en place. Tandjaoui parle du Festival panafricain d’Alger non comme une kermesse africaine célébrée dans la joie, mais plutôt comme un moment d'extrême solitude pour l'extrême gauche algérienne.