Base de données permettant de caractériser les masses d'eau du territoire de la Bassée. L’analyse SIG a consisté à digitaliser les contours de toutes les masses d’eau observées dans l’emprise de la plaine alluviale de la Bassée, à partir de photos aériennes pour 17 dates (1949, 1976, 1988, 1990, 1992, 1994, 1996, 1998, 2000, 2003, 2005, 2007, 2010, 2013, 2017, 2018, 2019). La couche de l’emprise des gravières et du lit mineur de 2018, provenant d’une étude réalisée en 2019 par Eschbach et al. (2021), a été complétée et actualisée à l’aide du fonds WMS de ESRI 2019 et 2020. L’analyse rétrospective s’est appuyée sur la confrontation des images aériennes de 1949 de l’Institut Paris Région (https://www.institutparisregion.fr/cartographie/lile-de-france-en-1949/) et des résultats de l’étude temporelle menées à l’aide des images satellitaires et réalisée par Samuel Teillaud en 2018. Une analyse présence-absence par confrontation de la couche actualisée 2020 avec l’ensemble des fonds historiques a permis de construire la base de données. L’analyse est fondée sur l’observation des photos aériennes à date fixe, ce qui implique un manque de connaissance entre les dates observées et des biais importants dans les données d’âge. C’est notamment le cas entre 1949 et 1976, puis entre 1976 et 1988. Les images aériennes sont présentes à un intervalle régulier à partir de 1988, permettant un suivi temporel fin de l’évolution des gravières dans la Bassée. La digitalisation sur l’image satellite de 2020 a concerné 523 entités, donc 30 chenaux abandonnés et 386 gravières (dont 325 de plus de 0,2 ha). Les contours de chaque entité ont été digitalisés sous forme d’un polygone. La table attributaire rassemble toutes les informations pour ces entités, sous forme de base de données, exportable au format texte ou xls. Le type de masse d’eau a été identifié, gravière en eau, gravière « hors eau » (emprise du site d’exploitation avec les zones terrassées), et chenal abandonné.
La connectivité avec la Seine a été identifiée : absence de connectivité, connectivité aval ou amont.
Les propriétés géométriques des entités ont ensuite été déterminées par des algorithmes de calcul sous ArcGIS : superficie (en m²), périmètre (en m), coordonnées X et Y (en Lambert 93) du barycentre spatial, distance la plus courte à la ligne médiane de la Seine, altitude du barycentre sur le Modèle Numérique de Terrain (MNT, modèle IGN à résolution 5 m), et enfin épaisseur des alluvions estimée d’apr...
La connectivité avec la Seine a été identifiée : absence de connectivité, connectivité aval ou amont.
Les propriétés géométriques des entités ont ensuite été déterminées par des algorithmes de calcul sous ArcGIS : superficie (en m²), périmètre (en m), coordonnées X et Y (en Lambert 93) du barycentre spatial, distance la plus courte à la ligne médiane de la Seine, altitude du barycentre sur le Modèle Numérique de Terrain (MNT, modèle IGN à résolution 5 m), et enfin épaisseur des alluvions estimée d’apr...