Ces deux journées d’études se proposent d’entamer une réflexion diachronique et interdisciplinaire (associant l’archéologie, l’anthropologie sociale et l’histoire) afin d’aborder, d’une part, la diversité des motivations qui conduisent à la privation intentionnelle de funérailles et, d’autre part, le cheminement intellectuel qui permet à partir des seules données archéologiques d’attester de l’absence de traitement funéraire. Nous souhaitons ainsi consacrer une première journée aux cas de privation de funérailles qui questionnent le statut des individus (condamné à mort, vaincu des batailles, esclave, personne âgée ou handicapée...), et une seconde aux cas qui questionnent les circonstances ou la cause des décès (malmort, suicide…).