L’histoire des religions abrahamiques est marquée par des temps forts et des temps faibles de l’espérance. La vitalité religieuse tient-elle avant tout à la puissance d’une espérance entretenue ? Comment l’Espérance a-t-elle pu être utilisée tantôt à la manière d’un instrument de gouvernance, tantôt comme un ferment de révolte ? L’Espérance peut-elle entretenir des illusions ? Comment s’opère alors la relation entre promesses scripturaires et conceptions des temps derniers ? Et quelle place occupe le croyant dans la nécessaire tension entre les deux ? Comment peut-on classer les différentes manifestations de l’espérance religieuse ? Toute espérance relève-t-elle d’un de ces quatre régimes : restauration / compensation / réparation / purification ?