Ce colloque vise à questionner l’articulation des concepts d’« oralité » et d’« écriture », tantôt conçue à l’aune de perspectives dualistes selon lesquelles l’écriture serait indépendante de l’oralité tout en étant la transcription d’une langue parlée, tantôt pensée par le prisme de perceptions plus chiasmatiques, ne relevant pas de principe d’opposition ni même de distanciation a priori entre l’écriture et la voix, la première n’inscrivant pas la seconde mais l’exprimant et la présentifiant.