Pour ce double numéro, nous avons fait le choix – mais aussi le pari – de nous pencher sur deux mouvements, ou grandes catégories, qui nous semblent pertinents pour réfléchir sur les métamorphoses des écrans. Le premier numéro sera consacré à la multiplication des écrans, et le deuxième aux invisibilisations (dilutions, dissimulations, camouflages). Selon l’objet auquel on se réfère dans l’histoire des formes écraniques, multiplication et invisibilisation formeraient tantôt des phases successives du développement des écrans, tantôt une complémentarité. Ce choix analytique pourra faire l’objet de propositions critiques. Quant aux champs disciplinaires susceptibles de venir éclairer ces objets, ce double numéro sera sensible aux propositions développant des approches sémiotiques et/ou intermédiales ouvertes à d’autres disciplines des sciences humaines et sociales telles que l’anthropologie, la sociologie, la psychanalyse, la philosophie, la communication, l’histoire des arts, l’histoire des médias, les sciences politiques, etc.