L'objectif de ce numéro est de souligner et de décrypter les processus de constitution des réseaux de mobilités et de migrations internationales, l’émergence ou le déclin de certaines formes de réseaux (sociaux, familiaux, transnationaux, réseaux claniques ou de reconnaissance communautaire, confessionnels, d'expérience migratoire ou de circulation, etc.) qui sont soient activées ou réactivés selon les parcours des uns et des autres, pour un temps court ou plus long. Il est attendu des textes de nature empirique et/ou méthodologique, proposant des approches diachroniques et/ou synchroniques. Les terrains pouvant être situés autant au(x) nord(s) qu’au(x) sud(s), avec des niveaux d’analyse allant du local au global. Les terrains multi-scalaires seront très appréciés. Provenant d’un large spectre de disciplines relevant des sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, géographie, histoire, science politique), ce numéro d’EPS se penche sur les articulations entre mobilités et migrations internationales d’une part et réseaux sociaux de l’autre.