Les différents types de récits de souffrance interrogent sur l’acte de se mettre en récit et sur la trame politique des récits de soi. Quels espaces de communicabilité permettent la production de récits relatifs à la souffrance vécue ? À qui sont-ils destinés, dans quel but ? Quelles narrations, en particulier autour du rapport au corps, se trouvent — ou non — privilégiées afin de (se) mobiliser dans l’espace public ? Comment restituer ces formes dans les contextes historiques, sociaux et politiques, qui les façonnent ?