Dans les temps plus anciens, le mariage (forme hégémonique de la vie en couple) qui n’était pas fécond était vécu comme un drame pour les époux, subissant la réprobation de l’entourage. Dans la période contemporaine, le phénomène des couples (pas nécessairement unis par les liens du mariage désormais) qui n’engendrent pas de manière volontaire (on laisse bien entendu à part le cas d’une infécondité pathologique ou les femmes qui ne vivent pas en couple) est désormais un phénomène repéré statistiquement. Le refus volontaire d’avoir des enfants constitue un phénomène certes très minoritaire (Enquête Fecond, 2014), chiffré à environ 5 % de la population concernée.