Les disciplines sont (étaient) indispensables à la reproduction du savoir (transmission, évaluation, sélection). Un enseignement doit s'organiser autour de notions définies et l'évaluation de sa réception ne peut pas se faire arbitrairement. La conception rigide des disciplines correspond toutefois à un certain état " positif " du savoir qui n'a plus la même évidence aujourd'hui. Deux phénomènes contradictoires sont à prendre en compte : d'une part, la production industrielle de la connaissance (des centaines de milliers de chercheurs dans des milliers d'équipes de recherche), d'autre part, l'horizontalisation de la communication et son ouverture à l'infini désarticulent la hiérarchie de la compétence académique