Dans la société de cour de l’Empire ottoman les femmes qui font partie de l’élite jouent un rôle important. Du fait de la proximité du pouvoir et de leurs positions hiérarchiques, elles exercent une influence notoire dans un certain nombre de domaines : la diplomatie, les domaines militaires et culturels, la politique dans lesquels la reine-mère, qui est en charge de l’éducation du futur sultan, détient la réalité du pouvoir.
L’historiographie a longtemps ignoré ce rôle à cause de sources peu documentées mais aussi par l’image de la femme du harem, belle et silencieuse, l’Odalisque.